Titre : |
Loin vers mes treize ans : nouvelles |
Type de document : |
texte imprimé |
Auteurs : |
Mireille Assiba Gandebagni, Auteur |
Editeur : |
Cotonou, Bénin : Les Éditions Plurielles |
Année de publication : |
2016 |
Importance : |
1 vol. (103 p.) |
Présentation : |
couv. ill. en blanc noir |
Format : |
21 cm. |
ISBN/ISSN/EAN : |
978-99919-2-270-6 |
Langues : |
Français (fre) |
Catégories : |
[Fonds Physique] Littérature Béninoise [Fonds Physique] Littérature Béninoise:Nouvelles et Récits d'auteurs béninois
|
Mots-clés : |
Nouvelles Nouvelles béninoises Violence Douleur Espoir |
Index. décimale : |
NRb Nouvelles et Récits d'auteurs béninois |
Résumé : |
J'étais à côté de lui ce jour-là et j'ai vu. J'ai vu sa respiration s'accélérer, ralentir puis, plus rien. Et aujourd'hui, je sais une chose que beaucoup de gens ne sauront peut-être jamais de leur vivant. Je sais comment au grand jour, la vie s'accélère dans le corps pour mieux le quitter. C'était la fin, pour lui, d'une vie avec nous et le début, pour nous, d'une vie sans lui. J'avais mal, très mal mais ma douleur fut minimisée par les autres. Ils ne comprenaient pas. Je ne devais pas pleurer mais soutenir mes parents. Les condoléances étaient pour eux, les conseils pour moi : Prends soin de tes parents, soutiens-les. Tu es le seul enfant qui leur reste, sois forte, tu ne dois pas pleurer, c'est à toi de donner du courage à tes parents. Regarde ta mère, elle est défaite. Que ferait-elle si tu te mettais à pleurer toi aussi ? |
Loin vers mes treize ans : nouvelles [texte imprimé] / Mireille Assiba Gandebagni, Auteur . - Cotonou, Bénin : Les Éditions Plurielles, 2016 . - 1 vol. (103 p.) : couv. ill. en blanc noir ; 21 cm. ISBN : 978-99919-2-270-6 Langues : Français ( fre)
Catégories : |
[Fonds Physique] Littérature Béninoise [Fonds Physique] Littérature Béninoise:Nouvelles et Récits d'auteurs béninois
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Mots-clés : |
Nouvelles Nouvelles béninoises Violence Douleur Espoir |
Index. décimale : |
NRb Nouvelles et Récits d'auteurs béninois |
Résumé : |
J'étais à côté de lui ce jour-là et j'ai vu. J'ai vu sa respiration s'accélérer, ralentir puis, plus rien. Et aujourd'hui, je sais une chose que beaucoup de gens ne sauront peut-être jamais de leur vivant. Je sais comment au grand jour, la vie s'accélère dans le corps pour mieux le quitter. C'était la fin, pour lui, d'une vie avec nous et le début, pour nous, d'une vie sans lui. J'avais mal, très mal mais ma douleur fut minimisée par les autres. Ils ne comprenaient pas. Je ne devais pas pleurer mais soutenir mes parents. Les condoléances étaient pour eux, les conseils pour moi : Prends soin de tes parents, soutiens-les. Tu es le seul enfant qui leur reste, sois forte, tu ne dois pas pleurer, c'est à toi de donner du courage à tes parents. Regarde ta mère, elle est défaite. Que ferait-elle si tu te mettais à pleurer toi aussi ? |
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